Pour défendre la filière littéraire


Ce texte était destiné à l'origine au site de mon lycée. Je le mets donc ici en attendant une publication à venir

POUR DEFENDRE LA FILIERE LITTERAIRE

A priori, étant professeur de sciences économiques et sociales, et n’ayant jamais enseigné en filière littéraire, je pourrais ne pas me sentir concerné par la crise que connait cette filière à l’heure actuelle. Pourtant, je suis sensible à cette situation pour plusieurs raisons.

On ne change pas une logique qui échoue.

Tout d’abord je suis peiné de voir se développer cette même logique autoréférentielle qui a touché la filière B (ancien nom de la filière ES) pendant des années. Comme elle avait la réputation de n’attirer que des élèves faibles, un certain nombre de bons élèves qui en auraient tiré profit l’ont évité, tendant ainsi à créer ce qu’on craignait. Le tout était assorti d’une rationalisation a posteriori : allaient en B (ou en ES) ceux qui, disait-on, « n’étaient pas assez bons en maths pour aller en S et pas assez bons en lettres pour aller en L » (sans se demander bien sur s’il ne fallait pas être bon à la fois en lettres et en Maths pour aller dans cette filière).

La filière littéraire connait une situation quelque peu similaire avec une fuite de bons élèves, qui tireraient profit de cette formation, dans le but d’éviter des classes supposées plus faibles que les autres. Cette filière ayant un passé prestigieux, il est cependant difficile de rationaliser en prétendant qu’y vont des élèves qui ne seraient pas assez bons dans telle ou telle discipline.

Le fait que la filière ES semble maintenant sortie de cette ornière absurde et que la filière littéraire semble y entrer montre l’inanité de ces « stratégies » d’orientation.

Les atouts de la filière littéraire sont pourtant importants. On peut bien sûr rappeler qu’une bonne maitrise de la langue française (écrite et orale) est indispensable pour faire passer correctement des idées nuancées mais cela est vrai pour la pratique du français dans toutes les filières, générales, techniques et professionnelles.

 

Des « belles histoires » à la « Grande Histoire »

Nos sociétés sont toujours des sociétés industrielles mais de plus en plus des sociétés dites « post-industrielles» dans lesquelles la communication devient une ressource majeure. Des medias traditionnels (journaux, TV) à Internet, la communication écrite et orale est partout or celle-ci suppose un apprentissage rigoureux du discours.

Depuis quelques années, le « storytelling » a envahi notre univers social : pour se faire entendre, nos hommes politiques aiment souvent raconter de « belles histoires » qui captivent l’auditeur plutôt que développer une analyse rigoureuse mais peu envoutante. Christian Salmon raconte que Karl Rove, conseiller d’un président de la république américain, aurait déclaré : "Quand la politique vous condamne à mort, commencez à raconter des histoires - des histoires si fabuleuses, si captivantes, si envoûtantes que le roi (ou, dans ce cas, les citoyens américains, qui, en théorie, gouvernent notre pays) oubliera sa condamnation capitale." D’après Salmon « Rove ne cesse d'inventer des histoires de bon et de méchant et s'efforce de transformer toute élection en théâtre moral ». Cette pratique du storytelling aurait envahi tous les secteurs de notre société, la publicité , bien sûr, mais aussi les discours internes des entreprises qui adorent construire une histoire édifiante du fondateur de l’entreprise pour favoriser l’adhésion des salariés à ses objectifs (cela fait partie de ce qu’on appelle en sciences sociales, la culture d’entreprise,...).

Le storytelling c’est donc la maitrise de la fiction et des scénarios, et ceux-ci ne sont  pas sans importance dans notre système économique. Depuis quelques années les feuilletons télévisés sont devenus un objet d’intérêt profane et savant croissant et sont une source non négligeable de revenus (c’est le professeur de sciences économiques qui écrit). Chacun constate d’ailleurs combien les feuilletons américains ont gagné en qualité ces dernières années. Derrière cela il y a des scénaristes qui ont une solide formation littéraire et faut-il rappeler que des auteurs comme Stephen King, qui vendent dans le monde entier, ont pu affiner leur « arme littéraire » au sein des ateliers d’écritures universitaires (hélas, à ma connaissance, quasi inexistants en France) ? Certes, les feuilletons télévisés ne sont peut être pas comparables aux grandes œuvres classiques (quoi que) mais méfions nous des mépris a priori à l’égard des pratiques supposées « inférieures » : je me souviens trop, et avec amusement, du mépris généralisé d’il y a trente ans à l’égard de la bande dessinée, supposée être une lecture réservée aux enfants et aux débiles (ce que supposait la majorité des français qui ignorait que le premier club de BD français avait été créé par la sociologue Evelyne Sullerot et le cinéaste Alain Resnais). Or, la culture propre à la bande dessinée qui s’est développée en France (un des berceaux de la BD avec les USA et la Belgique) a fait que non seulement cette dernière a pu développer un secteur de la BD florissant mais a été également une base pour l’essor du cinéma d’animation (la France, avec sa myriade de petites structures, est le troisième producteur mondial de Dessins Animés après les USA et le Japon) ainsi que pour le développement des jeux vidéos. En l’occurrence, les arts plastiques et la littérature ont été des éléments essentiels du développement économique. Certes, comme on le dit souvent, la science et la technique sont essentielles mais à quoi auraient servi l’invention de consoles de jeux vidéos s’il n’y avait pas eu d’histoires à y inscrire (et que les scénarios ne soient pas toujours satisfaisants permettent d’entrevoir un vaste chantier à venir)?

De plus, la littérature n’est pas négligeable pour comprendre la culture populaire. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une vague de films consacrés aux super-héros qu’on peut aimer ou ne pas aimer ; on peut les recevoir sans réflexion mais on peut aussi les regarder de manière « intelligente ». Ainsi, le sémiologue Umberto Eco a montré, dans un célèbre essai de 1962, ce que Superman devait au comte de Monte-Cristo. Personnellement, je pense qu’on peut même remonter à Don Quichotte et aux mythologies (probablement plus aux mythologies celtes et scandinaves que grecques, notamment pour la compréhension des super-héros Marvel). En tous les cas, il est difficile de comprendre la culture populaire actuelle, faite de jeux videos, de jeux de rôles et de récits de Fantasy, sans connaitre le seigneur des anneaux de Tolkien (et sans oublier qu’avant d’être une trilogie cinématographique, il s’agit d’une magnifique œuvre littéraire)

Lexique et syntaxe

La littérature n’est pas seulement la maitrise du « scénario » c’est aussi la maitrise du lexique. Lexique qui est central dans le combat politique. Celui-ci passe par le discours et l’utilisation des métaphores : qu’on parle de notre crise comme un « tsunami », une « épidémie », un « hold-up » ou qu’on parle « d’emprunts toxiques » n’est pas innocent. Toutes ces métaphores recouvrent des logiques et des raisonnements. Bref, si on ne veut pas s’en laisser conter (et s’en laisser compter), il faut avoir un minimum de connaissances en économie mais aussi maitriser la forme des discours.

Comme je l’ai écrit plus tôt, il ne faut jamais négliger ce qui apparait futile et il y a un champ d‘action fantastique pour les littéraires et les linguistes dans l’écriture des modes d’emploi des objets quotidiens. Nous avons tous été confrontés un jour ou l’autre à un mode d’emploi illisible qui nous oblige à faire des essais sauvages et risqués ou à demander à un membre de notre entourage de nous expliquer le fonctionnement de l’objet. Cet écueil des modes d’emploi n’est pas fatal et il provient souvent du fait qu’il a été conçu par les ingénieurs ou les concepteurs eux –mêmes qui sous estiment l’importance de l’implicite dans leur discours. Evidemment ces difficultés seront accrues dans le cas d’une traduction de mode d’emploi (la lecture des modes d’emploi d’objets fabriqués en Chine est souvent hilarante). Qui dit qu’il n’y a pas de place pour les spécialistes de l’écrit dans le monde moderne ?

 

La littérature n’aurait elle plus de place dans une société scientifique ?

Aujourd’hui nous avons tendance à penser que la littérature n’a rien à dire sur le monde. C’est déjà oublier tout ce que le structuralisme (notamment en ethnologie avec Claude Lévi-Strauss) doit aux analyses linguistiques de Roman Jakobson. C’est également oublier ce que la recherche économique actuelle doit à la littérature. La recherche en économie étant excessivement complexe, les économistes se souvent appuyés sur d’autres sciences en les utilisant comme métaphores (en fait, toute recherche scientifique, toute hypothèse, repose d’abord sur une métaphore). Ainsi, la notion d’équilibre de marché, si contestée aujourd’hui, repose sur l’idée d’équilibre en physique classique. De nombreux économistes ont depuis longtemps nuancé, voire contesté, cette idée d’équilibre de marché et une des thèses les plus fertiles aujourd’hui (soutenue par André Orléan, ou Jean Pierre Dupuy, par exemple) repose sur l’idée que l’équilibre n’est souvent pas possible (notamment sur un marché financier) car les intervenants sont en situation d’imitation conflictuelle. Sans détailler cette thèse, on peut simplement signaler qu’elle a été largement établie à partir de l’hypothèse de la « mimesis d’appropriation » de René Girard, or celui-ci a développé cette thèse à partir de l’analyse des grands romans et des grands textes, notamment de Cervantès, Stendhal et Flaubert. La connaissance des grands textes peut donc permettre des avancées dans les disciplines qui semblent les plus éloignées de ceux-ci.

Enfin, il ne faudrait pas oublier que la littérature (au sens large) donne un accès au monde qui est parfois inaccessible aux sciences dites « dures » (comme la physique), « molles » (comme les sciences sociales) ou entre les deux (comme la biologie). J’en ai fait l’expérience directe avec le livre de Primo Levi « Si c’est un homme ». Le livre est fascinant pour un spécialiste de sciences sociales car Primo Levi fait la description de ce que nous appelons une « société naissante » : en effet, dans le camp d’extermination qu’il décrit, se mettent en place des hiérarchies sociales fondées soit sur les origines extérieures des prisonniers soit sur leurs talents personnels ; se met également en place un embryon de marché avec l’apparition d’une proto-monnaie. Bref, voila qui est passionnant à présenter à des élèves  et je décidais de construire un cours à partir de cet ouvrage. Mais à mesure que j’élaborais ce cours, je me rendais compte que j’étais en train de réaliser une dissection qui enlevait le cœur de ce qu’est le témoignage de Primo Levi c'est-à-dire sa pleine et entière subjectivité. Subjectivité est à prendre ici en son sens premier (qui vient du sujet, ou plutôt de son regard) et chercher à l’objectiver comme je le faisais désacralisait l’objet en question. En l’occurrence, seul le témoignage et, surtout, la poésie étaient en mesure de s’emparer de l’horreur de cette réalité. Je pense cependant que cela ne m’aurait pas empêché d’en faire quand même une analyse socio-économique mais seulement après l’intervention d’un professeur de lettres.

 

La filière littéraire : ce qu’elle est, ce qu’elle n’est pas.

Je crois que ce dernier exemple nous amène au cœur de qui fait la filière littéraire, aussi bien au travers des lettres que des arts : la maitrise de la subjectivité c'est-à-dire de la « qualité (inconsciente ou intérieure) de ce qui appartient seulement au sujet pensant » (définition empruntée au « trésor informatisé de la langue française »). La subjectivité ici, c’est la spécificité du regard qui est porté sur la situation et, en ce sens, ce qu’apporte la littérature est inaccessible aux sciences sociales et aux sciences dites dures et, comme nous l’avons vu, cette subjectivité passe aussi par la fiction qui est l’autre cœur battant de la littérature.

Défendre la filière en montrant ce qu’elle est (à mon sens) c’est aussi rappeler ce qu’elle n’est pas. Si elle est le lieu privilégié de la subjectivité (et c’est toute sa noblesse), la poursuite de l’objectivité est la spécificité des deux autres filières généralistes, S et ES, l’une pour ce qui concerne notre environnement essentiellement non humain (et humain mais avant tout biologique pour ce qui est des SVT), l’autre pour ce qui concerne l’ensemble des relations sociales. « Objectivité », dans son acception la plus simple, signifie ce qui renvoie à l’objet étudié et qui est « semblable pour tous ». Ainsi, si la qualité d’une œuvre littéraire tient à la spécificité du regard de son auteur, un travail sociologique objectif doit être tel que tout chercheur muni des mêmes outils et des mêmes méthodes doit aboutir, sinon aux mêmes conclusions, du moins à des conclusions convergentes. Prétendre comme le font certains auteurs  (et certains sociologues) que Balzac est un grand sociologue, c’est ne pas connaitre la sociologie. Pour faire métaphore nous pourrions prendre l’exemple de la représentation d’une maison. Une première représentation peut être faite par un peintre impressionniste qui en donnera une certaine réalité mais une réalité dépendante de son regard ; l’autre sera le fait d’un plan d’architecte (ou d’un tracé de géomètre) qui sera impersonnel et substituable à tout autre plan d’architecte. Si Balzac est à situer du côté du peintre, le sociologue s’apparente plutôt au géomètre. On voit là qu’il n’y a nulle hiérarchie mais seulement une distinction épistémologique.

En ce sens, les « défenseurs » de la filière littéraire font, je crois, fausse route lorsqu’ils prétendent la défendre en y instillant un peu plus de Mathématiques ou une discipline du type « Droit et grands enjeux contemporains ». Il est toujours bon de pouvoir faire une discipline supplémentaire (et il serait bon que les littéraires et les artistes soient initiés à l’économie et à la sociologie comme il serait bon que les économistes pratiquent un peu les arts) mais vouloir valoriser la filière littéraire à l’aide de disciplines qui relèvent avant tout d’autres filières (comme la filière ES pour le Droit) c’est condamner rapidement cette filière.

La filière littéraire s’apprête probablement à effectuer une « traversée du désert » mais durant cette traversée il sera indispensable de rappeler aux élèves et à leurs parents l’importance de la subjectivité et de la fiction, bref de la littérature (et, à mon humble avis, son importance ne devrait pas prendre trop de temps à réapparaitre).

Combien d’entre nous savent encore chanter ?

Donc, il n’y a pas de hiérarchies entre les filières. Pourtant, il faut bien admettre l’existence d’une hiérarchie entre les buts ultimes et je laisse la parole à John Maynard Keynes, l’économiste le plus influent du 20ème siècle, dans son article datant de 1930, «Perspectives économiques pour nos petits-enfants » : « (…) Et voici donc ma conclusion, que vous trouverez, je pense, de plus en plus stupéfiante, au fur et à mesure que vous y réfléchirez. Ma conclusion est la suivante : en admettant qu'il n'y ait pas d'ici là de grande guerre ou un accroissement considérable de population, le problème économique peut être résolu, ou du moins en bonne voie de solution d'ici cent ans. Cela signifie que le problème économique n'est pas – si l'on considère l'avenir – le problème éternel de l'humanité. Qu'y a-t-il là, vous demanderez-vous, de stupéfiant ? Mais ceci que, si au lieu de considérer l'avenir, nous considérons le passé, nous nous apercevons que le problème économique, la lutte pour sa subsistance a toujours été jusqu'à présent le problème le plus absorbant de la race humaine, non seulement de la race humaine, mais de toute l'espèce biologique, qu'il s'agisse des formes de vie les plus primitives. Et la nature nous a expressément façonnés de telle sorte que nos impulsions et nos instincts les plus profonds, se trouvent tournés vers la solution des problèmes économiques. Le problème économique résolu, l'humanité sera dépourvue de son but traditionnel. (…) Ainsi pour la première fois depuis ses origines, l'homme se trouvera face à face avec son véritable, son éternel problème – quel usage faire de sa liberté, (…) comment occuper les loisirs que la science et les intérêts composés lui auront assurés, comment vivre sagement et agréablement, vivre bien ? Ce sont les hommes d'affaires, absorbés par leur tâche, actifs et aptes à faire de l'argent, qui nous entraîneront tous avec eux vers la terre promise de l'abondance économique. Mais ce seront les gens qui peuvent continuer à vivre, et à cultiver l'art de vivre pour lui-même jusqu'à ce qu'ils aient atteint une plus haute perfection, qui ne se vendent pas pour exister, qui seront à même de jouir de cette abondance lorsqu'elle sera atteinte. Il n'y a pas de pays et pas de peuple à mon avis, qui puisse envisager un âge de loisirs et d'abondance sans appréhension. Car nous avons été trop longtemps habitués à peiner et à lutter, et non à jouir. (…) Mais surtout, n'attachons pas une importance excessive au problème économique, et ne sacrifions pas à des nécessités présumées des valeurs d'une signification plus profonde et plus durable ».

 

Et dans le même texte, il ajouta :

« Connaissez-vous l'épitaphe classique que composa pour elle-même la vieille femme de ménage ?

Ne me plaignez, amis, ne me pleurez jamais

Car je ne ferai rien durant l'éternité.

(...)

Les cieux résonneront de psaumes, de musique,

Mais moi je ne prendrai jamais part aux cantiques.

Cependant ce ne sera que pour ceux qui prendront part aux cantiques que la vie sera tolérable – mais combien peu d'entre nous savent chanter! »

 

Combien d’entre nous savent encore chanter ? Y a-t-il plus belle conclusion ?

 

Thierry Rogel – Professeur agrégé de sciences sociales

 

BIBLIOGRAPHIE

-          Cervantès Saavedra, Miguel de : « L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche » - http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php?auteur=Cervantes+Saavedra_Miguel+de

-          Jean Pierre Dupuy : "L'Avenir de l'économie: Sortir de l'économystification" (Flammarion, 2012).

-          Umberto Eco « Du surhomme à Superman »

-         René Girard : « Mensonge romantique et vérité romanesque » - 1961 - Pluriel

-          John Maynard Keynes (1931) « Perspectives économiques pour nos petits-enfants » (1930) dans« Essaisdepersuasion »  http://classiques.uqac.ca/classiques/keynes_john_maynard/essais_de_persuasion/essais_persuasion.html

-          Thomas Legrand: « La guerre des mots » -  France Inter -  mercredi 3 septembre 2008

-          Thomas Legrand « Les mots de la crise- Editorial politique du Jeudi 9  octobre 2008 – France Inter

-          Primo Levi : « Si c’est un homme » - Julliard, 1987

-          André Orléan L’EMPIRE DE LA VALEUR– SEUIL – 2011 http://mondesensibleetsciencessociales.e-monsite.com/pages/notes-de-lecture/notes-de-lecture-en-economie/andre-orlean-l-empire-de-la-valeur.html

-          Revue Books - http://www.books.fr/

-          Thierry Rogel : LE CINEMA D’ANIMATION http://s2.e-monsite.com/2010/01/19/76015020dossier-cine-d-animation-pdf-pdf.pdf

-          Thierry Rogel : «  Sociologie des Super héros » - Hermann - 2012

-          Christian Salmon : « Le retour de Karl Rove, le scénariste » - LE MONDE | 05.09.08 |

-          Tacussel : Mythologie des formes sociales. Balzac et les Saint-Simoniens ou le destin de la modernité, Méridiens-Klincksieck, coll. Sociétés, Paris, 1995.

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